Cet article est issu d’un flyer présentant la une d’un faux journal situé dans l’avenir de l’humanité, d’ici quelques décennies. Il a été conçu comme moyen d’immersion. Avec d’autres dispositifs, il a participé à la mise en situation des participants du hackathon #HelloSpace4 de Thales Alenia Space qui s’est déroulé les 4 et 5 juillet 2018, à Montauban.

 

 

Si on le redoutait depuis le milieu du 20ème siècle, c’est à présent chose faite : le baril de pétrole vient de franchir la barre des 300 $.
Bien qu’annoncées depuis longtemps, l’augmentation de la demande des ressources pétrolières atteint de nouveaux sommets, aucunement ralentie par les contraintes climatiques qui sont désormais le lot quotidien de la planète. Pendant des décennies, les scientifiques ont tenté d’alerter leurs contemporains. Des indicateurs économiques ont été mis en place. Mais encore aurait-il fallu en tenir compte !
Il faut bien l’admettre, l’actuelle génération n’a pas vraiment fait mieux que celle de ses parents et, aujourd’hui, nos sociétés risquent fort de subir l’inflation due à l’augmentation du coût des carburants fossiles, incapables qu’elles ont été de faire aboutir la révolution de la mobilité durable : des véhicules à motorisation électriques restent minoritaires, le fret n’arrive tou-jours pas à prendre le train et le trafic aérien, comme la consommation de kerosen,  continue à progresser.
Que nous reste-t-il à faire ? Il faut changer les habitudes de consommation, pour les citoyens, et de production, pour les entreprises. Sans attendre la décision politique. Il faut soutenir les circuits courts, le télétravail et, enfin, rationaliser tous les coûts énergétiques, comme, par exemple, dans l’agriculture, en relocalisant la production des fruits et légumes qui, grâce aux dérèglements climatiques, n’ont plus besoin d’être cultivés dans les pays du sud.

12 juil. 2018