Un nouveau mode de sépulture est en train de trouver son marché, la n-incinération (« n » pour nano, on s’en serait douté !). Après une incinération classique, est remis aux proches une urne bouchée d’un couvercle hermétique. Cette urne contient, bien évidemment, les cendres du défunt ou de la défunte. La nouveauté tient dans le traitement nanoT qu’on reçues les parois de l’urne. Elle réagissent à l’oxygène ainsi qu’à la présence de cendres.

Les proches sont invités à ouvrir le couvercle de l’urne de préférence de nuit ou tout au moins dans un lieu à l’abri de la lumière directe du soleil mais aéré. Les particules nanoT présentes dans les parois de l’urne s’activent et se mettent à réduire les cendres en des particules de tailles nanométriques, réarrangées en éléments chimiquement neutres.

En quelques minutes, le temps d’un chant d’adieu, l’urne se vide dans une délicate nuée lumineuse, les nanoT ayant été dotés de capacité luminescentes. Les cendres disparaissent « miraculeusement ». L’effet est très apaisant pour l’entourage et semble bénéfique au deuil que chacun reste à accomplir en soi. La luminescence reste ténue, c’est ce qui incite les représentants des Nouvelles Pompes Funèbres Européennes (NPFE) à conseiller l’ouverture de l’urne de nuit. Les Eglises, par l’intermédiaire du porte parole du Conseil Français des Cultes Théistes, s’étonnent de ce simulacre technologique : « Comment ose-t-on vendre une aura lumineuse, si belle soit-elle, comme une réponse objective à la douleur des proches d’un défunt ? ».

Réponse du berger à la bergère : « la prochaine étape sera de faire disparaître le corps sans l’incinération préalable dans une lumière vraiment maîtrisée… » déclare le Pdg des NPFE, première entreprise à proposer ce service.

17 déc. 2007