Oscillant de plus ou moins 7,5 % sur une période d’une vingtaine d’année (pour ainsi dire une courte génération…) le taux d’allaitement au sein chez les jeunes mamans reste stable sur 100 ans. A noter un taux d’allaitement au sein plus fort chez les mères dont l’enfant à été conçu in vitro. Peut-être une volonté de re-naturaliser la relation mère-enfant marqué par une intervention médicale et mécanique très importante ? Ce sondage qui montre les aspirations « naturelles » des femmes en France n’en est pas moins incomplet.

Pour rendre compte effectivement du taux d’allaitement au sein chez les jeunes mamans, il faudrait à faire le même sondage en prenant en compte les mamans dont les enfants sont issus d’un clonage. La question étonne, dérange car aucun chiffre n’existe sur cette population, pas plus que sur la population globale des clones. Les rares observations que l’on puisse avoir laisse apparaître une intimité très forte entre l’enfant et sa mère. Ces constats ont été fait lors de cas de délation ou de perquisition dans des cliniques clandestines qui permettent à des femmes d’enfanter par clonage.

Certains observateurs de ces maternités hors la loi ont souvent rapportés des sentiments maternels manifestés de manières plus soutenues que dans le cas de maternités « normales ». D’autres spécialistes de la maternité ou de la périnatalité rappelle que dans la procréation hétérozygote, l’apport des patrimoines génétiques des deux parents intervient également comme garde-fou à une appropriation excessive d’un des deux parents dudit enfant. « Ces travers pourraient aller jusqu’à des comportements que l’on attendrait dirigés seulement vers des objets… » précise le porte-parole d’une association de psychanalystes opposés à la procréation par clonage.

5 nov. 2007