aerostatLes autorités militaires de la planète n’ayant pas trouvé dans les nouvelles technologies des rendements équivalents aux propulsions thermiques, elles font main basse sur ce qui reste de pétrole, ce qui annonce la réduction des livraisons pour activités civiles.
Heureusement pour lui, le grand public n’a pas les mêmes exigences de performance que les militaires. Sur de longues distances, la réponse se nomme 2WAN (World Wide Aeropole Network) et la solution technique est une vieille recette préparée avec les ingrédients les plus performant qu’offrent les nanotech : des dirigeables géants.
L’ONU et l’OMNEE (Organisation Mondiale de Normalisation des Echanges Economiques, organisme qui régule les moyens de production sous toutes les latitudes de la planète afin d’éviter les situations de dépendance économique) ont tout fait pour convaincre les acteurs du secteur aéronautique, à priori sceptiques, de se lancer dans le développement de ce réseau basé sur un grand nombre d’engins volants, de très grande capacité et gérés de manière collective par les compagnies aériennes qui y ont accès. Côté passagers, comme dans les transports en commun terrestres, ils ne doivent s’acquitter que d’un titre de transport forfaitaire. Ce billet leur donnant accès aux navettes qui les transportent du sol vers ces cités volantes qui, une fois à leur altitude de croisière, ne sont plus destinées à atterrir.
Fruits du génie humain et surtout nanotech qui a donné naissance à des matériaux aux performances exceptionnelles, les aéropoles sont également « énergie positive » : le revêtement nanoT extérieur est photosensible et fournit ainsi l’énergie aux propulseurs. les navettes profitent également de cette manne énergétique.
Et le grand public a tôt fait de approprié ces lieux. Aujourd’hui, on compte 14 aéropoles qui sillonnent les cieux de la planète. Les chantiers mandatés tournent à plein régime en Europe, aux Etats Unis d’Amériques, en Chine, Russie, Brésil, Inde et en Afrique du Sud pour la CAC (Communauté de l’Afrique Continentale). Les surfaces « habitables » des aéropoles ne cessent de grandir… on parle désormais d’hectares… dans lesquels les gens vont, viennent, restent, parfois, plus longtemps que prévu. Les services embarqués sont de plus en plus complet : les premiers hôtels ont récemment ouverts.
Aux dires de responsables du 2WAN, c’est cette nouvelle manière de voyager « à l’international » qui a été le plus complexe à négocier auprès des nations du monde. Il a fallu, en effet, les convaincre de la création d’un « espace Schengen », à l’échelle de la planète, qui engloberait les pays dont les infrastructures aéroportuaires souhaitent avoir accès aux aéropoles. Cette espace de libre circulation des citoyens leur permet de monter à bord d’un aéropole et d’en descendre quand bon leur semble, comme dans tout transport en commun communautaire. Une révolution planétaire vers une nouvelle communauté planétaire.
© Olivier Parent – prospective.lecomptoir2.pro

15 juin 2009