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L’Or Blanc, l’hydrogène liquide, n’arrive pas à stabiliser son cour sur les places boursières de la planète. Comme le fit en son temps l’OPEP, l’ENPO (Exportating Nitrogene Producers Organisation) joue avec les nerfs du monde industrialisé, qui, désormais, dépend de cette source d’énergie pour ses applications civiles. La situation globales est d’autant plus tendue que, les unes après les autres, les autorités militaires de la plupart des pays industrialisés ou producteurs de pétrole (aussi petite que soit cette production) annoncent la main mise sur les dernières réserves et ressources pétrolières. Certains pays n’ayant pas hésité à nationaliser des compagnies pétrolière afin de s’assurer l’exclusivité de ces ressources. Toutes ces situations participant à l’instabilité économique et politique de la planète, au cours des derniers mois (lire FH/YVA du 06/08/2057 : Pétrole & mat !).
En faisant abstraction de la situation militaire, l’hydrogène, que se soit sous la forme de la pile à combustion ou toute autre variante, est partout, bien qu’on l’oublie trop souvent. Ainsi, qu’elle soit miniaturisée pour alimenter tous les appareils électroniques qui nous accompagnent dans notre quotidien ou qu’elle de taille conséquente dans nos véhicules personnels ou collectifs, la pile à
combustion a vite supplanté le moteur à combustion et les autres sources d’énergie portatives, principalement la batterie chimique. Car s’il ne restait qu’une invention à découvrir et à développer, ce serait celle qui permettrait le stockage de l’énergie, peut importe sa forme, à grande capacité et haut rendement.
Plus le monde se développe, plus il est mobile. De la fin XIXe siècle au début du XXIe, le moteur à combustible fossile fût le meilleur moyen de transporter de l’énergie immédiatement accessible. Les équipements miniaturisés du XXIe siècle ont permis l’utilisation du stockage énergétique chimique. L’étape suivante a été la standardisation de la recharge des batteries par induction : des surfaces émettrices intelligentes qui se généralisent dans les lieux publics tout aussi bien que privés… un matériel qui sait indiquer ses caractéristiques électriques et la charge se fait par simple contact.
Une autre étape à été franchit avec la miniaturisation nanotech qui a encore réduit la consommation énergétique des matériels nomades, ces mêmes nanoT qui ont permis l’augmentation notoire du rendement des cellules photovoltaïques. Mais le vrai réservoir à énergie reste toujours à imaginer… et l’hydrogène le meilleur combustible propre (quoique la production généralisée de vapeur d’eau finisse, un jour par faire parler d’elle…) pour les gros matériels qui doivent être énergétiquement autonomes.
© Olivier Parent – prospective.lecomptoir2.pro

27 juil. 2009