Les scientifiques tente une analyse et un bilan des 30 ans de réintroduction après la « résurrection » des dodos par voix de génie nanogénétique. Pas tant sur un plan biologique, dans ce domaine le réussite est totale, mais sur un plan comportemental.

Une chose est sûr : la Nouvelle Calédonie ne cesse de se réjouir et de s’enorgueillir d’avoir été le premier état à bénéficier de ce retour inespéré de son emblème national disparut depuis deux siècles, sous les talons des colonisateurs européens et leurs animaux importés qui furent fatals aux dodos.

Un peu plus au sud, la Tasmanie tire un bilan plus mitigé de la réintroduction du diable de Tasmanie. Autant les oiseaux avec leur cerveau « reptilien » ont très facilement retrouvé leur comportement essentiels, autant les diables de Tasmanie, mammifères marsupiaux, restent très dépendant de l’apprentissage à la vie sauvage reçu de leurs dresseurs.

Après 10 ans, la population de diables de Tasmanie a du mal à se suffire à elle même. Les résultats les plus mitigés concernent toujours les mammifères supérieurs, confirmant les doutes de certains chercheurs au sujets des animaux les plus grands, comme le tigre du Bengal, qui dépend encore plus que le diable de Tasmanie d’un apprentissage social. Que dire, alors, de l’orang-outan ou du singe Bonobo, cousin malheureux du chimpanzé, qui ne vivent qu’en société très organisées.

Certains chercheurs mettent leurs espoirs dans la mise au point d’animaux robotiques qui se comporteraient en toute situation comme un animal sauvage et devenant ainsi des percepteurs parfaits pour les petits appelés à la vie sauvage.

16 juil. 2007