La PSA (Professional Soccer Association) donne naissance à une nouvelle fédération mondiale d’athétisme : la P2A : la Professional Athlete Association qui se donne comme objectif « une pratique des sports libérés de l’emprise des comités olympiques archaïques », dixit le nouveau porte-parole de la P2A.

Le problème est que, derrière cette profession de foi moderne se cache une tout autre réalité : Ce que veulent les créateurs de la P2A, c’est la légalisation des améliorations génétiques qui sont désormais sortent des laboratoires et qui surtout ont déjà été « appliquées » à certains athlètes. En point de mire de la P2A, les Jeux Olympiques et autres Championnats du Monde, mais surtouts les milliards d’euros de droits audiovisuels générés par ces événements, qui pour la plus part se déroulent tous les deux ou quatre ans.

Alors que les dernières Olympiades viennent de s’achever, la P2A annonce la tenue de sa première assemblée générale qui devraient entérinée la date de son premier « Athledium » en 2059, à San Francisco, USA. Le but avoué est de prendre de court les prochains Championnats du monde d’athlétisme, prévus pour 2060, et de les privés des revenus des plus gros sponsors. Une mort programmée…

Les plus grandes marques du monde se pressent autour des fonds baptismaux du dernier né des grands événements mondiaux. On y trouve les fournisseurs traditionnels du monde du sport ; les équipementiers et autres industriels de l’agroalimentaire et de l’habillement. Des nouveaux venus se sont fait remarquer : les laboratoires médicaux et pharmacologiques qui voient, dans leur participation à cet événement sportif qui s’annonce gigantesque, de nouvelles perspectives de communication pour leurs produits « améliorants » pour genre humain.

16 sept. 2007