La Loire a retrouvé sa liberté depuis quelques décennies et les observateurs de la vie fluviatile (qui pousse et vie dans les eaux courantes d’un fleuve) ne cessent de se réjouir : depuis le démantèlement du dernier barrage hydro-électrique sur le plus long fleuve français, la vie sauvage à repris ses droits. D’autant plus que ce démantèlement s’était accompagné de tout un cortège de réglementations protégeant ces rives inscrites au patrimoine mondiale de l’Humanité à l’UNESCO.
L’état des lieux dressé, récemment, par le ministère de l’Ecologie pour le bassin de la Loire révèle un embellissement constant de la faune et de la flore. Ce résultat n’a pu être établit qu’à deux conditions : Une réforme des lois et des comportements en terme de construction et le développement d’autres sources d’énergie hydroélectrique.
Une des justifications des barrages a longtemps été la régulation de ce long et capricieux fleuve. « Au détriment de la vie sauvage et de la biodiversité » répondaient d’autres voix. Il fallait surtout empêcher les constructions en zones inondables et toutes ces décennies ont été nécessaires pour, entre autre, supprimer les nombreux pavillons coupables et indemniser les malheureux propriétaires.
La force de l’eau reste une valeur sûre parmi les sources d’énergie renouvelables. Mais, il fallait rendre le fleuve à son cours. Alors, que l’on parle des marée ou des courants marins ou bien encore du vent, il n’a fallu se déplacer que de quelques dizaines de kilomètres, souvent guère loin que l’embouchure du fleuve, pour voir bientôt fleurir les projets de production électrique utilisant les sources énergie vertes. Les tâtonnements technologiques sont loin, reste une production d’énergie propre.

18 juin 2007