La généralisation de l’implant de puces d’identification par radio fréquence pour les personnes humaines (h-RFID) ne cessent de faire parler d’elle… sans faire l’unanimité autour d’elle, loin de là ! Parmi les voix qui s’élèvent contre l’utilisation abusive de cette technologie, il y a celle les anonymes des Blue Robin Hood. Avec d’autres qui ont pignon sur rue, cette organisation non déclarée — similaire à celles des Anonymous dans les années 10 —  s’oppose à d’autres organisations, elles, constituées telles que les Transhumanistes. Pour les deux parties, se joue dans ce conflit d’idées la convergence homme-machine.

Cependant, il semblerait que les autorités ne veuillent pas reconnaître qu’il puisse exister des risques liés à la démocratisation des h-RFID. Officiellement, l’Europe invite chacun des citoyens de la Communauté à utiliser les h-RFID dans leur vie quotidienne. Ces mêmes autorités se défendent, cependant, de toute concordance avec les thèses des Transhumanistes. “L’extension de l’usage des h-RFID va dans le sens de la dématérialisation de l’Etat. Elles ne sont qu’une nouvelle étape de ce processus débuté à l’aube du siècle” déclare le porte-parole du gouvernement national.

Les Blue Robin Hood (BRH), “groupement civique clandestin” comme ils se qualifient eux-mêmes, ont lancés une vaste offensive contre certaines entreprises nationalisées afin de démontrer que les h-RFID sont loin d’être dotées d’une technologie parfaite et peuvent être falsifiées.

Les BRH annoncent que, dans les jours qui viennent, de petits délits, des actions civiques selon ces anonymes, seront commis en utilisant les identités de personnes décédées et sans descendance. “Nous prenons ce genre de précautions car l’administration peut montrer un acharnement forcené dans sa propre bêtise. Nous ne voudrions pas que des personnes puissent pâtir de notre démonstration” déclare “Chanteclerc” le porte parole des BRH. Dans le même communiqué de presse, parvenu à toutes les agences de presse de Paris, les BRH invitent les médias à tenir le compte de leur “démonstratios par les actes des dangers des h-RFID”.

Toutes les rédactions attendent les premières revendications pour arbitrer le bras de fer engagé entre d’une part, le gouvernement national et l’Europe et, d’autre part, les activistes électroniques !

© Olivier Parent

15 mars 2015