Question
Elle est posée aux « ennuyés » (stoïciens ou hédonistes) comme aux « rationnels ».

Vivons-nous une crise « normale », pendant laquelle le confinement ne nous fait rejouer rien de plus que ce que nos ancêtres ont vécu du temps de la peste, de la grippe espagnole, d’Ebola, etc. ?

  1. Vous répondez « oui »

    Vous êtes tombé dans le chausse-trappe du « stéréotype biblique : Nihil novus sub sole. » Cette expression tirée de la Vulgate (traduction latine officielle de la Bible) signifie « rien de nouveau sous le soleil ». 

    Pour en sortir, découvrez une nouvelle carte aide à la compréhension et choisissez une activité-gage. 

    Vous pourrez alors repartir à l’aventure en rejoignant le ou les joueurs qui auront répondu « non ».

    • Aide à la conviction que le xxe siècle a été une « catastrophe » radicalement novatrice qui, désormais, nous distingue radicalement de nos prédécesseurs : 

    La révolution technologique et informatique a permis l’hyper-communication et l’hyper facilité d’accès aux contenus les plus divers, les moins et les plus savants, les moins et les plus ludiques, les moins et les plus délétères.

    Grâce à la toile, à la possibilité de téléphoner gratuitement aux quatre coins du monde et aux réseaux sociaux, l’humanité a effectué au « saut qualitatif », une brutale rupture du système établi jusqu’alors : une catastrophe culturelle, un indéniable dés-ordre.

    Conséquences ?

    « Ennuyés » ou non, vous pensez que notre otium est potentiellement bien plus riche en divertissements activités que celui des pestiférés du Moyen Âge. Vous constatez objectivement que nous avons à notre disposition mille et une activités plus ou moins virtuelles ou réelles inconnues à l’époque de Sénèque ! Tant de choses à faire, tant de domaines à investir, tant de pratiques à effectuer complètement inaccessibles à nos « ancêtres ».

    Choisissez l’une des quatre activités-gages et justifiez votre choix avec ardeur devant un public réuni sur Whatsapp :

    • En e-learning, le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne propose à chacun d’approfondir ses connaissances sur la région selon son niveau. Ce système à la carte vient d’être actualisé et propose plus d’interactivité, grâce à des animations et des évaluations.

    • Les restaurants sont fermés ? Pas de quoi abattre les cuisiniers et ceux qui les critiquent. De la réalisation de recettes au partage des souvenirs de table, les professionnels de la gastronomie rivalisent d’imagination pour continuer sur les réseaux à communiquer leur amour de la cuisine 

    • Page Facebook de Fip : un concert en live chaque jour à midi. Jazz à Fip.

    • Le « Festival International du film d’Aubagne » aura lieu sur le net, du 30 mars au 3 avril. Chacun pourra devenir un e-festivalier. 

  2. Vous répondez « non » 

Et, comme vous êtes positif(s), vous avancez une hypothèse pour répondre à la question posée. 

L’expression « temps de crise » vous paraît trop vague, bien loin de caractériser la période que nous traversons, et son a-normalité. 

Selon vous, deux particularités, objectives, incontestables, la spécifient :

• Nous sommes confinés : c’est une question d’espace (quelle qu’en soit sa dimension)

• Comme le dit la cadre territoriale citée plus haut (carte 1) : « On a perdu nos habitudes et notre rythme classique » ; phrase précisée par cette déclaration d’une journaliste : « le temps, ressource que nous avons plus que d’habitude, à disposition. »

Pas besoin d’être Sénèque ou Ricoeur, le grand penseur contemporain du temps pour voir le paradoxe déterminant ou la contrariété originale définissant en propre la crise actuelle :

contraction de l’espace vs expansion du temps
less space, more time.

 

Vous n’aviez pas trouvé, n’est-ce pas ?

 

SUR LA PISTE DE LA RAISON :
CARTE SUIVANTE

 

REVENIR AU DEBUT DU JEU :
CARTE 1

 

 

 

5 avr. 2020