2075, LES TEMPS CHANGENT ou « Ça donne quoi les prévisions climatiques du GIEC mises en image ? » | Space’ibles 2017 | Ce que la SF nous dit sur demain
Deux ou trois choses que « 2075, LES TEMPS CHANGENT », le film de Marion Milne, nous dit sur demain… 

« Dis-moi quel film tu regardes, je te dirai quel avenir tu te prépares », parole de prospectiviste !

Avec


Une production FuturHebdo by Le Comptoir Prospectiviste
en partenariat avec Space’ibles by CNES


Les analyses prospectives des films sur le site de Space’ibles

 


Réalisation : Marion Milne
Scénarion : Marion Milne, Jean-Christophe de Reviere
Distribution : Nancy Tate, Tantoo Cardinal, Vernon Dobtcheff pluse Marion Milne
Production/Distribution : Capa drama, France 2, Wizzfilms inc., Voice pictures / France Télévisions
Durée : 90 min.
Année : 2009

 


 

Chronique d’analyse prospectiviste conçue en collaboration avec Space’ibles, l’Observatoire Français de Prospective Spatiale, initiative du CNES.

 


 

 

 

Le film “2075, les temps changent”, le docu-fiction de Marion Milne, peut-être pris comme un épisode des chroniques d’un désastre annoncé : celui de l’incapacité de l’humanité à endiguer les désordres climatiques engendrés par sa propre incurie à l’égard de la planète Terre, son véhicule avec lequel, pourtant, elle voyage au cœur de l’univers.

Cependant, le film “2075” n’est pas qu’un simple catalogue des avanies qui attendent l’humanité… qu’une énumération à la mode Prévert des plaies qui vont s’abattre sur nos civilisations, égyptiens bornés que nous sommes de ne pas avoir écoutés nos Moïse scientifiques, profiteurs aveugles de l’extraordinaire écosystème qui nous a donné vie. Mais, en négatif, 2075 est aussi le catalogue de bien autre chose : ce sont toutes les solutions alternatives à mettre en œuvre pour éviter ce qui est décrit dans le film.

Pour bien saisir ce qui se joue dans “2075, les temps changent”, il n’est pas inutile de rappeler d’où viennent les postulats choisis pour construire, à l’attention de notre temps, ce monde pas vraiment souhaitable. Les éléments fondateurs du film, issus des travaux du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), sont les conséquences plus ou moins directes d’une hausse des températures moyennes, à la surface de notre planète, d’au moins 4° Celsius, à horizon de fin de XXIème siècle. Au moment de la sortie du film en 2008, les politiciens de tous bords parlaient encore d’un réchauffement climatique contraint autour des 2°C, en les présentant aux citoyen comme un objectif tenable. Les voix qui tentaient de parler du risque probable d’atteindre, voire de dépasser 4°C étaient tout de suite taxées de défaitisme, d’être des Cassandre. En 2017, ces mêmes 4°C. semblent en passe d’être allègrement dépassés, alors même que les politiciens intègrent à peine ce nouveau chiffre à leurs discours !

Si l’humain — le citoyen à qui s’adresse le politicien — est bien au centre des préoccupations du film, il n’est pas inutile de constater que le film “2075” diffuse une idée, souvent répétée comme un leitmotiv. Une idée qui finit par s’insinuer dans les consciences contemporaines : l’humain est la plus détestable des espèces qui peuplent la Terre. Dans le film, le personnage de la vieille zoologiste canadienne, Grace Lajoie, dit même de l’humanité : “L’homme est un nuisible. Je fais tout pour oublier que j’appartiens à cette race cupide !” Et pourtant, si on veut “sauver les meubles”, ne faudrait-il pas que l’humanité commence par se réconcilier avec elle-même ? Car le plus fragile des protagonistes du drame qui est en train de se jouer c’est bien l’humanité. Et des 10 milliards d’humains évoqués pour 2075, la population de la Terre pourrait bien s’en trouver amputée d’une grosse partie, à l’échelle de quelques générations, à l’aube du siècle prochain, diminution conséquence des impacts sociétaire des réchauffement climatique.

Un autre protagoniste du drame écologique décrit dans 2075 est la biodiversité telle que nous la connaissons. Elle est d’ailleur la première à payer son tribut aux dérèglements climatiques. Mais à l’échelle des temps de l’évolution, elle renaîtra de “nos cendres”, comme elle l’a déjà fait à plusieurs reprises. Quant à la Terre, elle continuera à tourner au cœur du ballet des planètes de notre système solaire, bien après le flot des générations humaines !

Rebondissant sur l’idée de réconciliation de l’humanité avec elle-même, le film suggère une étonnante proposition : celle d’un tribunal écologique pour la planète — “le tribunal de tous les tribunaux” comme le cite un des personnages du film, le zoologiste Nils Meister, l’ater ego optimiste de la nihiliste Grace Lajoie — tribunal issu d’un élan citoyen planétaire pour imposer une charte des devoirs de l’humanité à tous les gouvernements de la Terre. Les objectifs du Congrès écologique mondial serait de protéger l’écosystème global, partager équitablement les ressources et partager les responsabilités des effets du réchauffement. En d’autres termes, non pas pour le présent mais pour les génération à venir, il s’agit de reconvertir au plus vite l’humanité en gardienne de la Terre et de ses écosystèmes.

Au delà de cette belle idée, ce tribunal international écologique pose surtout la question de la nécessité ou non d’une politique, d’une gouvernance globale, mondiale, pour tenter d’endiguer les dérèglement du climat. En effet, le film “2017” suggère toute la difficulté de tenter de maîtriser les impacts des activités de l’humanité, quand les nations continuent à être des éléments changeant et perturbateurs dans une équation d’une infinie complexité par nature : celle de l’écosystème global de la planète. Si, dans le film, il est évoqué que les pays du nord de l’Afrique sont fédérés en une seule nation, de l’autre côté de l’Atlantique, les Etats Unis d’Amériques pourraient bien s’être désagrégés, donnant naissance à une pléiades d’états indépendants et prompts à s’affronter pour la plus précieuse des ressources : l’eau ! A propos de l’Europe, rien est dit. Mais peut-être s’est-elle constituée en une seule et même nation… En tout cas, les 2 milliards d’individus évoqués dans le film, tous signataires de la charte du Congrès écologique mondial semblent plaider en faveur de la constitution d’une instance mondiale.

Par ailleurs, si dans “2075”, l’usage des sources d’énergie renouvelable semblent s’être imposé, il est une politique, un usage qui, étonnamment, ne semble pas faire partie de ce monde : le recyclage des matières premières. Le film montre des carcasses d’aéronefs s’étalant à perte de vue, résultat de la mise au rebut de la majeure partie des flottes de l’aviation civile quand fut décidé la promotion des dirigeables pour le transport — lents mais à faible coût écologique — des biens et des personnes, politique sûrement promue à grand renfort d’augmentation de prix des billets d’avion. Par cette absence, le film pose, en fait, la question du coût du recyclage des montagnes de déchets que produisent nos civilisations comparé au coût de nouvelles exploitations minières qui vont puiser dans le milieu naturel des ressources toujours plus difficiles à atteindre ou à un coût écologique toujours plus élevé.

Autre étonnement, le monde de 2075 semble aussi fonctionner en vase clos : la porte des étoiles pourrait ne jamais avoir été ouverte. Est-ce parce qu’il n’y a rien à attendre de l’espace, pas de ressources, pas de solutions, pas d’horizon ? Ou bien est-ce que le coût de l’exploitation minière de la ceinture d’astéroïdes ne se soit finalement révélé trop élevé pour une humanité fragilisée ? Peut-être ne sera-t-il plus écologiquement acceptable de brûler les quantités de carburant nécessaires pour atteindre l’espace, pour un profit qui demeure hypothétique ? Si le film sous-entend la désagrégation des USA, il y a fort à parier que la NASA aura disparu avec l’état fédéral américain. L’espace saura-t-il trouver d’autres champions étatiques, chinois, indien, européens ? Mais la conquête de l’espace a-t-elle vraiment besoin des états ? D’ici 2075, l’espace pourrait bien être devenu définitivement privé et réservé à une élite…

Dans la veine technologique, d’autres absents du film sont les robots, non pas qu’ils représentent en soi une solution, mais ils peuvent devenir, à plus ou moins long terme, de précieux assistants du quotidien. Si, a priori, on pense au confort du particulier, ce sont les professionnels qui pourraient bien tirer le meilleur parti de l’arrivée à maturité industrielle des robots et de l’intelligence artificielle. Bien au delà de l’évidente assistance chirurgicale sans évoquer les services commerciaux et les transports qui utiliseront l’IA, ce sont les agriculteurs, viticulteurs et maraîchers en têtes de liste, les pompiers et autres services d’intervention d’urgence ou de surveillance qui pourraient bien voir leur efficacité renforcée par la présence des assistants robotiques autonomes. Cette nouvelle absence du film est-elle un dommage collatéral du réchauffement climatique ? Les dérèglements climatiques auraient, comme envisagé pour la conquête spatiale, désorganisé jusqu’aux infrastructures de recherches, tant d’un point de vue humain que structurel, faisant subir à l’humanité un dommageable ralentissement de l’innovation et des progrès techniques. De même, aucune solution technologique d’atténuation de l’effet de serre ou de captage du carbone ne sont évoquées : pas de revêtements anti-polluants et ou de matériaux actif, pas de systèmes automatisés de nettoyage des océans ni de miroirs qui reflèteraient vers l’espace aussi bien la chaleur solaire que celle issue de la climatisation des bâtiments…

Dans ce film résolument tourné vers l’humain et les chocs que celui-ci subit du fait du réchauffement de la planète, un sujet, pourtant essentiel, brille également par son absence. C’est la question de l’alimentation. En effet, comment nourrir une population de 10 milliards d’individus, dans des conditions climatiques de plus en plus rudes et instables ?

Le film envisage la disparition de près de 40% des espèces en 2075. Aurons-nous su protéger suffisamment de la biodiversité pour nous assurer une agriculture nourricière ? Le film se focalise sur les vedettes de la biodiversité en danger : gorilles, ours blancs, baleines… mais, aurons-nous su sauver les insectes pollinisateurs ? Et si cela n’était pas le cas, à quels effets domino, conséquences de cette disparition, aurions-nous à faire face ? Les laboratoires, auront-ils su produire des semences, qu’elles soient OGM ou issues de la biologie de synthèse, des semences résistantes et adaptées à ces nouvelles conditions climatiques ? Mais, ces semences, sûrement “miraculeuses”, n’auront-elles pas finalement fait tomber le tabou du gène Terminator que les semenciers appellent de leurs vœux les plus pieux afin de protéger leur propriété intellectuelle et industrielle et que les organisations non gouvernementales redoutent plus que tout car il romprait, en autres, le cycle naturelle de la vie ? Et, dans quels champs pousseront ces plantes ? Les plaines de l’Oural et celles du grand nord du Canada seront-elles devenues les greniers à grain de l’humanité ? On parle d’agriculture, mais qu’en est-il de l’élevage animal dont on connaît l’impact dans le réchauffement climatique ? En 2075, l’humanité pourrait-elle avoir renoncé à l’elevage de bêtes à viande, à la production de protéines sur pied ? Même si, cette viande, produite à l’échelle industrielle, désormais honnie sera sûrement devenue une denrée de luxe que l’on ne consomme qu’à l’occasion de grandes célébrations, comme les fêtes traditionnelles qui, tant bien que mal, essayeront de perdurer dans un monde en pleine mutation.

Et pour finir, dans le film, où sont donc les centaines de millions de migrants climatiques anticipés par les projections du GIEC ? Comment gérer avec décence cette marée humaine que certains jugent inévitable ? On le voit déjà dans l’actualité tragique de notre présent : pour les peuples opprimés, l’Europe est et restera la Terre promise, ne serait-ce que par commodité géographique : l’Amérique et son rêve — tout du moins ce qu’il en restera — continuront à être inaccessibles pour des populations d’Afrique ou d’Asie qui n’auront plus rien, que le désespoir qui les poussent aujourd’hui et les pousseront demain sur des radeaux faméliques, à l’assaut d’un avenir meilleur, dans l’espoir d’être secourus plutôt que d’etre avalés par les flots de la Méditerranée. Sur les routes de l’Europe, qui montre, dès aujourd’hui, peu de capacité à gérer 2 ou 3 millions de migrants syriens, la Russie aura-t-elle ouvert ses frontières pour offrir, dans ses steppes dépeuplées, une terre d’accueil aux dizaines de millions de parias apatrides, à ses orphelins de terre ? A moins que d’autres considérations géopolitiques feront que les frontières russes resteront closes.

En tout cas, dans le film, les entreprises semblent bien présentes en 2075, puisqu’elles gèrent, conjointement avec les états, des centres de régulation de migration. Mais, cette gestion mixte sera-t-elle accomplie par philanthropie, sous contrat, par nécessité ou par profit cynique suite à un désengagement, un abandon des états de leurs obligations de services qu’ils doivent à leurs concitoyens ? Et puis, au delà des modalités de gestion de ces centres de régulation, qui décidera des critères — sanitaires, culturels, ethniques — de cette migration choisie à destination des pays les moins victimes de la hausse des températures ? L’Europe sera-t-elle devenue définitivement trop vieille pour avoir à mettre en place une migration soumise à des mesures — hautement technologiques — qui rappellent néanmoins des pratiques issues de pages les plus sombres de notre histoire, la colonisation ?

Mais alors, quelles actions le présent peut-il entreprendre pour éviter le monde décrit dans “2075, les temps changent” ?

Si l’action globale, coordonnées de manière supranationale appartient encore à la fiction, l’action individuelle, que l’on parle de personnes physiques ou morales, se développe comme une force grandissante : Dès aujourd’hui, des citoyens américains, des entreprises, des communautés locales ou territoriales ne montrent-ils pas un bel exemple d’action citoyenne ? Ils sont des centaines de dirigeant et d’élus qui, malgré le retrait des USA de l’accord de Paris, retrait voulu par le président Donald Trump, engagent néanmoins leurs organisation à respecter l’accord signé lors de la COP 21 (www.wearestillin.com) ! Un autre exemple d’action volontaire : Après les Pays-Bas, la Norvège ou l’Inde, l’Allemagne envisage d’interdire la vente des automobiles à moteur thermique à compter de 2030. La Norvège serait même tentée d’avancer cette date butoir à 2025. Et si les constructeurs automobiles prenaient la transition énergétique à bras le corps en décidant eux-mêmes, sans attendre le couperet de la loi, d’arrêter la production de moteurs thermiques (www.la-croix.com/Economie/Monde) ? Alors, Chiche ?

Car le monde que sous-tend le film 2075 pourrait bien être une anticipation plutôt réaliste quand il décrit une Europe appauvrie, dans laquelle les familles peinent à se loger dans les appartements aux dernières normes écologiques… une Europe dans laquelle les communautés urbaines se trouvent déstructurées et sensibles aux intempéries… une Europe dans laquelle l’état ne semble plus en mesure d’intervenir par tous temps, dans laquelle naître devient une épreuve !

“2075, les temps changent” décrit une forme de précarité que l’on croyait éradiquée de nos contrées. Mais, il met en lumière les vraies victimes des dérèglements climatiques : ce ne seront pas les états ni les entreprises qui, par cynisme ou opportunisme, sauront s’adapter et offriront aux générations futures les biens de consommation dont elles auront besoin au quotidien. Les vraies victimes ce seront les citoyens, les parents et les travailleurs de demain. Ce sont ces générations à venir.

Alors, dès aujourd’hui devenons-nous gardiens de la Terre ou bien, finalement, après nous… le déluge ?

 


 

Toutes ces analyses sont également rassemblées sur www.sciencefictiologie.fr, site dédié à la science-fiction qui  éclaire le présent, grâce à la plume, le crayon, l’objectif et l’œil des auteurs !

 


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28 juin 2017